Beschreibung
Außergewöhnlicher eigenhändiger Brief mit Unterschrift, sieben Seiten - auf vier Blättern (beidseitig beschrieben), 8,25 x 10,5 inch, (2x) `Dôme` (Brasserie in Montparnasse) & (1x) `Café des Musquetaires` Briefbogen, (Paris), o.D. [März - August 1938], in französischer Sprache, sehr wichtiger und langer Brief aus der Vorkriegszeit an seine Geliebte „Ma chére petite merveille“ - Jean-Paul Sartre diskutiert ausführlich über den amerikanischen Schriftsteller John Dos Passos [ein Artikel von Sartre über Dos Passos war im Februar 1938 in der NRF veröffentlicht worden], Hemingway, seine Freunde Stepha, Lionel de Roulet (zukünftiger Ehemann von Helene de Beauvoir, Simone de Beauvoirs jüngerer Schwester) und Poupette, den "Anschluss" (Annexion des Bundesstaates Österreich an Nazi-Deutschland am 12. März 1938), das deutsche Ultimatum an Litauen und seine zukünftige Ehe mit Wanda Kosakiewicz, in blauer Tinte geschrieben und signiert "JP Sartre", mit sich überschneidenden Brieffalten, leicht gebräunt, einigen kleinen Flecken und leichten Gebrauchsspuren an den Rändern - in gutem Zustand.
"Ma chère petite Merveille
Je vous écris, voilà mon seul moment agréable d'ici quatre heures de l'après-midi. Il y a du sombre en perspective: De Roulet qu'on vient de radiographier a authentiquement le mal de Pott; Poupette [Hélène de Beauvoir] est venue le dire au Castor hier, les yeux gonflés de larmes [...]. Nous sommes bien surpris le Castor et moi de cet acharnement qu'a De Roulet à célébrer ces malheurs avec pompe. Il ne me viendrait pas à l'idée de faire ainsi des invitations à me voir crever. Je sais bien que si je devais crever, j'aurais d'abord une violente envie de vous voir et je ferais tout pour cela. Mais je pense que je ne vous dirais pas que je vais crever, pour pouvoir une dernière fois vous voir comme si de rien n'était. Tandis que là, on va tous être paralysé et dans le glacial [...]. Et puis le Castor râle disant: « Ces gens sont des apparences. Que Lionel veuille vous voir ça se comprend. Mais pourquoi moi, qu'il n'aime pas, qui ne l'aime pas, sinon par une volonté à vide de pompe funèbre ? ». De toute façon nous le plaquerons tôt. Mais laissons cela.
Pour ce qui est de la guerre, et bien elle a été menaçante pendant deux ou trois jours et puis maintenant c'est un peu moins immédiat. Entre autres sujets de souci je me demandais ce que vous deviendriez si je partais, puisque je n'aurais plus d'argent (sauf 2 sous par jour: on ne me paye plus mon traitement) et j'ai décidé de vous épouser rapidement, si cela devait se produire, de façon que vous touchiez à Paris l'allocation de 1 000 francs (à peu près) qu'on verse aux femmes de fonctionnaires. Je me renseignerai. Naturellement nous n'en dirions rien ni à vos parents ni aux miens et divorcerions en douceur après la guerre. Mais tout cela n'est que pour vous rassurer et vous persuader que de toute façon je m'arrangerai pour qu'au mois d'octobre votre prison s'ouvre. Pour ce qui est des causes de la « tension internationale » comme disent les journaux, ça m'emmerde un peu comme bien vous penser de vous en écrire ici des tartines mais je vous ferai un exposé complet de la chose depuis le traité de Versailles jusqu'à l'Anschluss, le 2 mars à Rouen ; ça prendra une petite heure creuse ici ou là.
[...] Je ne sais presque rien sur John Dos Passos. Vous allez trouver que, dans ce cas, je suis bien imprudent, outrecuidant et bien léger d'écrire un article sur lui. C'est que vous n'être pas au courant des mœurs littéraires: ça se fait. Et puis j'avais des petits trucs à dire sur son livre. Sur son livre mais pas sur lui. J'ai fini mon article par les mots (vous l'ai-je dit ?) « Je tiens Dos Passos pour le plus grand écrivain de notre temps » et si ce mec est poli, il m'enverra un petit mot pour me dire « merci » et je vous donnerai ce petit mot pour que vous voyiez comment il écrit. Voici tout de même quelques petites choses: d'abord je pense que c'est un Américain Espagnol (mais vous vous en seriez doutée toute seule). Ensuite je pense que, bien que socialiste, c'est plutôt un intellectuel petit-bourgeois d'origine: il me parait certain qu'il a été dans les meilleures universités américaines et je le soupçonne de s'être occupé d'art pur - genre surréaliste ou autre quand il était jeune - et je ne sais trop comment il est devenu socialiste. Peut-être est ce venu de la guerre. Il a sûrement fait la guerre en France et en a été profondément marqué: finalement presque tout ce qu'il a écrit (Three Soldiers-42th Parallell, 1919) raconte ce qui s'est passé à New York et en France pendant la guerre. Il a même fait un petit livre qui s'appelle Initiation d'un homme et qui raconte je crois sa propre histoire pendant la guerre, ses dégoûts, ses peurs au front, ses noces à l'arrière et pour finir son écœurement profond. C'est donc, vous le voyez, exactement le genre de type après-guerre, c'est-à-dire ceux pour qui la guerre fut une initiation, ceux pour qui elle compta et qui ont pu dire « après ». Ni vous ni moi ne sommes de ces gens là parce que la guerre n'a pas compté pour nous. Vous ne l'avez pas vécue - moi si, mais j'étais môme et naturellement je dirais que je « détestais les Boches » parce que j'étais salaud. Mais j'ai commencé de vivre après et je m'en foutais. Pour ces gens si plaisants et dégoûtés de 1919-1925 dont je vous parlais (entre autres dadaïstes et surréalistes) ce sont des après-guerre. Je pense vous comprenez qu'on ne peut pas vivre une guerre sans en être marqué jusqu'aux moelles, à moins d'être le dernier des ignobles. Maintenant la période d'après-guerre est finie, un nouvel « avant-guerre » commence et Dos Passos est déjà légèrement du passé [Sartre s'était intéressé aux auteurs US, Faulkner et Dos Passos] [...] Mais la vraie raison de l'antipathie de Stepha [amie de Beauvoir] c'est qu'il y avait avec elle à Madrid un écrivain américain plus jeune (ferme) que Dos Passos, Hemingway, qui en dit pis que pendre. C'est un type qui a du talent et qui a l'air sympathique, toujours saoul et menteur comme un arracheur de dents. Il habitait un hôtel dans la région la plus souvent bombardée et son plus grand plaisir les nuits d'alerte était daller écouter aux portes pour entendre les soupirs de peur et de plaisir des couples dérangés dans leurs étreintes et partagés entre la terreur et le désir de continuer à faire l'amour. Je vous livre le fait pour ce qu'il vaut [...]
À propos de sympathique, si on parlait un peu de vous, petite merveille ? Savez vous que vous êtes fameusement sympathique ? J'aimerais savoir si vous êtes bien aise en dedans et un peu vaine. Il le faut. Pour moi je peux enfin penser à vous, que j'aime tant, comme à quelqu'un qui n'aura pas un destin (c'est à dire quelque chose qui se fait sans qu'on y soit pour rien) mais une vie [Sartre s'opposera au Déterminisme]. Vous me faites encore plus émouvante et précieuse mais moins fragile et je vous sens toute proche de moi. Tant que j'étais sans lettre de vous, j'étais morose et je croyais que c'était à cause de la guerre. Mais dès que votre lettre m'est parvenue, j'ai vu le monde en rose. Et chaque fois qu'on apprenait quelque chose de plus déplaisant et de plus sombre (la défaite des Espagnols, qui est une infecte saloperie ou les menaces allemandes ou l'ultimatum de la Pologne à la Lituanie) j'accusais le coup un moment mais je pouvais m'en distraire quand je voulais en pensant à vous, comme à quelqu'un de patient et d'obstiné à se faire une vie humaine. Je vous aime. Je suis tellement heureux que vous ne soyiez (sic) pas seulement toute gracieuse et charmante, avec un bonheur immérité dans les pensées, mais aussi morale et prête à conquérir des terres sur vous même, comme les Hollandais conquièrent des terres cultivables sur la mer. Les charmantes et précieuses petites terres qui vont sortir de l'Océan. Il faut m'envoyer tous les dessins et croquis, même ceux dont vous n'êtes pas trop contente, je les emporterai chez Poupette et vous les renverrai bientôt. Je vais vous acheter un livre formidable:La Métamorphose de Kafka (avez vous lu le Procès ? Aviez vous aimé ?). Je vous apporterai le tout à Rouen. Je vous dis tout de suite que vous avez un train pour Rouen à 10 heures 23 du matin, qui arrive à midi. Moi je ne pourrai être à Rouen qu'à 13 heures, les trains ne collent pas et je m'excuse de ne pas arriver le premier. Il faut m'écrire si vous avez besoin de sou pour venir et je vous enverrai 100 francs. Adieu, Wanda des Merveilles, [...]."
Übersetzt:
"Mein liebes kleines Wunder,
ich schreibe dir; dies ist mein einziger angenehmer Augenblick bis heute nachmittag um 16 Uhr. Es steht etwas Düsteres bevor: De Roulet, der gerade geröntgt wurde, hat definitiv Morbus Pott; Poupette [Hélène de Beauvoir] kam gestern mit tränengeschwollenen Augen zu Castor, um es ihm zu erzählen [...]. Castor und ich sind sehr angetan von De Roulets Beharren darauf, diese Unglücksfälle zu feiern.. Es käme mir nicht in den Sinn, solche Einladungen auszusprechen, um mich sterben zu sehen. Ich weiß sehr wohl, dass ich, wenn ich sterben sollte, zuerst ein heftiges Verlangen verspüren würde, dich zu sehen, und ich würde alles dafür tun. Aber ich glaube, ich würde dir nicht sagen, dass ich sterben werde, um dich ein letztes Mal zu sehen, als wäre nichts geschehen. Während wir jetzt alle gelähmt und erstarrt sein werden [...]. Und dann murrt Castor und sagt: „Diese Leute sind nur Erscheinungen.“ Dass Lionel dich sehen will, ist verständlich. Aber warum gerade ich, den er nicht mag, der ihn nicht mag, wenn nicht aufgrund eines leeren Testaments eines Bestattungsunternehmens?“ Auf jeden Fall werden wir ihn vorzeitig verlassen. Aber lassen wir das.
Was den Krieg betrifft, nun, er drohte zwei oder drei Tage lang, und jetzt ist er etwas weniger unmittelbar. Unter anderem fragte ich mich, was aus dir werden würde, wenn ich ginge, da ich dann kein Geld mehr hätte (außer 2 Sous pro Tag: Mein Gehalt wird nicht mehr gezahlt), und ich beschloss, dich, falls das passieren sollte, schnell zu heiraten, damit du in Paris die Zulage von 1.000 Francs (mehr oder weniger) erhältst, die Beamtenfrauen gezahlt wird. Ich werde es herausfinden. Natürlich würden wir weder deinen noch meinen Eltern davon erzählen und uns nach dem Krieg in aller Stille scheiden lassen. Aber das alles soll dich nur beruhigen und dich davon überzeugen, dass ich auf jeden Fall dafür sorgen werde, dass dein Gefängnis im Oktober geöffnet wird. Was die Ursachen der „internationalen Spannungen“ angeht, wie die Zeitungen es nennen, so ist es mir ein wenig langweilig, hier endlos darüber zu schreiben, aber ich werde dir einen vollständigen Bericht über die Angelegenheit vom Vertrag von Versailles bis zum Anschluss am 2. März in Rouen geben; es wird hier und da ein wenig Freizeit in Anspruch nehmen.
[...] Ich weiß so gut wie nichts über John Dos Passos. Sie werden feststellen, dass es in diesem Fall sehr unvorsichtig, anmaßend und leichtfertig von mir ist, einen Artikel über ihn zu schreiben. Sie sind nicht auf dem neuesten Stand der Literatur: Schluss damit. Und dann hatte ich noch ein paar Dinge zu seinem Buch zu sagen. Über sein Buch, aber nicht über ihn. Ich schloss meinen Artikel mit den Worten (habe ich es Ihnen schon erzählt?): „Ich halte Dos Passos für den größten Schriftsteller unserer Zeit“, und wenn dieser Kerl höflich ist, schickt er mir eine kleine Dankeskarte, die ich Ihnen dann gebe, damit Sie sehen können, wie er schreibt. Hier noch ein paar Dinge: Erstens glaube ich, dass er ein Spanisch-Amerikaner ist (aber das hätten Sie sich auch gedacht). Ich glaube, dass er, obwohl Sozialist, von seiner Herkunft her eher ein kleinbürgerlicher Intellektueller ist: Es scheint mir sicher, dass er die besten amerikanischen Universitäten besucht hat, und ich vermute, dass er sich in jungen Jahren mit reiner Kunst beschäftigt hat - surrealistisch oder anders - und ich weiß nicht wirklich, wie er Sozialist wurde. Vielleicht lag es am Krieg. Er hat sicherlich in Frankreich im Krieg gekämpft und war davon tief betroffen: Schließlich erzählt fast alles, was er schrieb (Drei Soldaten - 42. Breitengrad, 1919), was während des Krieges in New York und in Frankreich geschah. Er hat sogar ein kleines Buch mit dem Titel „Initiation eines Mannes“ geschrieben, in dem er, wie ich glaube, seine eigene Geschichte während des Krieges erzählt: seinen Ekel, seine Ängste an der Front, seine Hochzeiten im Hinterland und schließlich seinen tiefen Ekel. Sie sehen also, er ist genau der Typ Nachkriegsmensch, das heißt, diejenigen, für die der Krieg eine Initiation war, diejenigen, für die er wichtig war und die „danach“ sagen konnten. Weder Sie noch ich gehören zu diesen Menschen, denn der Krieg war uns egal. Sie haben ihn nicht erlebt - ich schon, aber ich war ein Kind, und natürlich würde ich sagen, dass ich „die Boches hasste“, weil ich ein Mistkerl war. Aber ich begann danach zu leben, und es war mir egal. Diejenigen, die die Jahre 1919-1925 so angenehm und zugleich angewidert fanden, von denen ich sprach (neben anderen Dadaisten und Surrealisten), sind Nachkriegsmenschen. Ich denke, Sie verstehen, dass man einen Krieg nicht überleben kann, ohne bis ins Mark gezeichnet zu sein, es sei denn, man ist der Verabscheuungswürdigste. Nun ist die Nachkriegszeit vorbei, ein neuer „Vorkrieg“ beginnt und Dos Passos liegt bereits ein wenig in der Vergangenheit [Sartre interessierte sich für die US-Autoren Faulkner und Dos Passos] [...]
Der wahre Grund für Stephas [Beauvoirs Freund] Abneigung war jedoch, dass mit ihr in Madrid ein amerikanischer Schriftsteller lebte, jünger (fester) als Dos Passos, Hemingway, der Schlimmeres sagt, als er kann. Er ist ein talentierter und netter Kerl, immer betrunken und ein Lügner wie ein Zahnzieher. Er lebte in einem Hotel in der am häufigsten bombardierten Gegend, und sein größtes Vergnügen in Alarmnächten war es, an Türen zu lauschen und die Seufzer der Angst und der Lust von Paaren zu hören, die in ihren Umarmungen gestört und zwischen Angst und dem Wunsch, weiter Liebe zu machen, hin- und hergerissen waren. Ich erzähle Ihnen die Tatsache, so viel sie wert ist [...]
Apropos sympathisch, wie wäre es, wenn wir ein wenig über Sie sprechen würden, kleines Wunderkind? Wussten Sie, dass Sie bekanntermaßen sympathisch sind? Ich würde gerne wissen, ob Sie innerlich glücklich und ein wenig eitel sind. Das müssen Sie sein. Ich persönlich kann mir Sie, den ich so sehr liebe, endlich als jemanden vorstellen, der kein Schicksal hat (das heißt, etwas, das geschieht, ohne dass jemand etwas damit zu tun hat), sondern ein Leben [Sartre wendet sich gegen den Determinismus]. Durch Sie fühle ich mich noch bewegender und wertvoller, aber auch weniger zerbrechlich, und ich fühle Sie mir ganz nah. Solange ich keinen Brief von Ihnen bekam, war ich niedergeschlagen und glaubte, es läge am Krieg. Aber sobald Ihr Brief bei mir eintraf, sah ich die Welt durch eine rosarote Brille. Und jedes Mal, wenn wir etwas Unangenehmeres und Düstereres erfuhren (die Niederlage der Spanier, die ein widerliches Chaos ist, oder die deutschen Drohungen, oder Polens Ultimatum an Litauen), brauchte ich einen Moment, um den Schlag zu spüren, aber ich konnte mich jederzeit ablenken, indem ich an dich dachte, an jemanden, der geduldig und entschlossen war, sich ein menschenwürdiges Leben aufzubauen. Ich liebe dich. Ich freue mich so, dass du nicht nur anmutig und charmant bist und ein unverdientes Glück in deinen Gedanken spürst, sondern auch moralisch und bereit, Länder für dich zu erobern, so wie die Holländer Ackerland vom Meer aus erobern. Die bezaubernden und kostbaren kleinen Länder, die aus dem Ozean auftauchen werden. Du musst mir alle Zeichnungen und Skizzen schicken [Wanda nahm Zeichenunterricht], auch die, mit denen du nicht so zufrieden bist. Ich werde sie zu Poupette bringen und sie dir bald zurückschicken. Ich werde dir ein wunderbares Buch kaufen: Die Verwandlung von Kafka (hast du Der Prozess gelesen? Hat es dir gefallen?). Ich werde dir alles nach Rouen bringen. Ich sage dir gleich, dass du um 10:23 Uhr einen Zug nach Rouen hast, der mittags ankommt. Ich werde erst um 13 Uhr in Rouen sein können, da die Züge nicht fahren, und ich entschuldige mich, nicht als Erster anzukommen. Schreib mir, wenn du Geld für die Anreise brauchst, und ich schicke dir 100 Francs. Auf Wiedersehen, Wanda der Wunder, [...]"
Weitere Infos zur Person
Profession:
(1905 - 1980) Französischer Philosoph, Dramatiker, Schriftsteller und politischer Aktivist - eine der Schlüsselfiguren in der Philosophie des Existentialismus und der Phänomenologie
Year of Birth: 1905
Jean-Paul Sartre was a French philosopher, playwright, and novelist born on June 21, 1905, in Paris, France. He is widely regarded as one of the most important thinkers of the 20th century and a leading figure in existentialism.
Sartre studied at the prestigious École Normale Supérieure in Paris, where he specialized in philosophy and wrote his doctoral thesis on imagery in the works of the German philosopher Edmund Husserl.
He gained fame with the publication of his first major philosophical work, "Being and Nothingness", in 1943, which explores the concepts of existence, freedom, and personal responsibility. This work solidified Sartre's reputation as a leading existentialist thinker.
As a playwright, Sartre is best known for his work "No Exit", a one-act play that explores the themes of hell, otherness, and the nature of human relationships. His other notable plays include "The Flies" and "Dirty Hands."
Throughout his life, Sartre was politically active and engaged in various causes, including Marxism and anti-colonialism. He rejected the Nobel Prize in Literature in 1964, citing his refusal to align himself with any institution.
Sartre died on April 15, 1980, in Paris, leaving behind a legacy of influential works in philosophy, literature, and political activism that continue to resonate with readers and scholars around the world.
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